4 conseils pour réussir sa carrière de traducteur-interprète

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Le métier de traducteur-interprète n'est pas des plus aisés. Il faut être un passionné des langues, aimer le contact social et savoir faire preuve de diplomatie. Que ce soit en tant que salarié ou en indépendant, il est possible de réussir une belle carrière dans le domaine. Voici quatre conseils pour avoir une belle carrière en tant que traducteur-interprète.

1. Ne jamais arrêter de se former

En traduction et interprétariat comme dans tous les secteurs professionnels, la formation est l'un des piliers de réussite. Que vous soyez titulaire d'un diplôme de langue ou de certifications telles que le TOEIC, il y a toujours une nouvelle compétence à acquérir. C'est ce qui fait la force des plus grands, même dans ce secteur. Intégrer des programmes de formation indépendants et investir en vous-même vous permettront d'avoir un avantage non négligeable sur les autres. Pour vous lancer dans une carrière de traducteur-interprète, il vous faudra un baccalauréat +5. Le premier diplôme à acquérir est une licence de langue en littérature et civilisation étrangère ou de langues étrangères appliquées. Ensuite, vous avez le choix entre intégrer un programme de master professionnel ou rejoindre une école de traduction.

2. Se spécialiser dans un type précis de traduction

Pour avoir plusieurs cordes à son arc, il est important de pouvoir toucher à tous les types de traduction. Mais devenir incontournable dans son domaine nécessite de se spécialiser dans une branche précise. Il existe plusieurs types de traducteurs. Même si vous décidez de tout apprendre, pensez tout de même à vous améliorer dans un sous-domaine précis. Voici quelques différentes branches que vous pourriez embrasser :

La traduction technique

Le traducteur technique maîtrise le langage technique d'un domaine d'activité précis. Il peut s'agir du domaine médical, juridique ou encore industriel. Il se charge de traduire les documents liés à son domaine. Ce type de traducteur peut intervenir dans de nombreuses sphères d'activité.

La traduction littéraire

En plus d'avoir des talents en traduction, le traducteur littéraire doit aussi avoir un penchant pour l'écriture. Il signe un contrat avec des maisons d'édition afin de traduire d'une langue à une autre un ouvrage littéraire. Le traducteur littéraire ne se contente pas de traduire tout le livre mot à mot. Il doit pouvoir transmettre toutes les idées et la saveur de la plume de l'écrivain dans sa traduction. Pour cela, il devra avoir une parfaite maîtrise de la langue source et de la langue cible. Le traducteur littéraire touche des droits sur les ventes de l'ouvrage qu'il a traduit.

La traduction audiovisuelle

Dans ce type de traduction, il est question de réaliser des doublages, mais aussi des sous-titrages de films, séries ou documentaires. Le traducteur audiovisuel respecte certaines contraintes du secteur médiatique telles que la synchronisation ou la vitesse de déroulement des sous-titres. Comme le traducteur littéraire, il bénéficie de droits d'auteur.

La traduction assermentée

Le traducteur assermenté possède un pouvoir juridique qui donne de la valeur à ses traductions juridiques. Il est le seul habilité à procéder à la traduction de certaines pièces administratives telles que les actes d'état civil.

Chacune de ses spécialisations s'accompagne généralement de compétences liées à l'interprétariat. Il y a tout de même une différence primordiale entre interpréter et traduire. La traduction est essentiellement écrite et offre des avantages en matière de temps de réalisation des projets. L'interprétariat demande une aptitude orale implacable, parce que tout se passe sur le moment lorsque les personnes parlent. Maîtriser toutes ces connaissances, c'est bien. Mais avoir un domaine précis de compétences et le connaître dans tous ses contours, c'est encore mieux.

3. Avoir une bonne maîtrise de l'anglais

L'anglais est la langue la plus parlée à travers le monde. Il s'agit de la langue économique par excellence. Bien que cela ne soit pas obligatoire, avoir des compétences en anglais est un atout pour tout traducteur-interprète. Apprendre ou améliorer l'anglais si vous n'êtes pas natif vous demandera un investissement particulier. Vous pourrez vous former à travers des écoles de langues. Apprendre en autodidacte est aussi une option. Toutefois, si votre objectif est d'avoir un excellent niveau d'anglais, il faudra suivre une formation ou plusieurs autres en supplément. À la fin de vos formations, vous pourrez passer des tests linguistiques. Ils attesteront de votre maîtrise de la compréhension orale, mais aussi de la compréhension écrite de la langue. Dans le contexte professionnel, le TOEIC est la certification la plus demandée sur le marché de l'emploi.

4. Se construire un réseau de connaissances solide

Le métier de traducteur-interprète est recherché sur le marché de l'emploi. Mais de plus en plus de traducteurs apparaissent dans le même temps. La concurrence se fait de plus en plus rude. Il va donc falloir se démarquer et offrir des services d'une qualité irréprochable. Être salarié dans une entreprise ne vous empêche pas de faire du freelance, sauf si votre société vous l'interdit. Il vous faudra avoir un solide réseau de connaissances afin d'attirer les opportunités. Il se constituera de collaborateurs, de votre entourage et de clients avec qui vous avez déjà travaillé. Vous bénéficiez ainsi d'une bonne réputation et votre réseau pourra vous recommander à de potentiels nouveaux clients.